Woo Kyeong, artiste coréen, expose pour la première fois en France à la Galerie 82 du Village Suisse Paris
🗓️ Vernissage de l’exposition jeudi 5 décembre de 18h30 à 21H00.
Pour en savoir plus, voir la rubrique événements : https://www.kojiroakagi.com/kojiroakagi_wp/category/evenements/
Le Fonds de dotation Kojiro AKAGI
Pour sauvegarder et faire vivre son œuvre, l’artiste a créé de son vivant un Fonds de dotation confié à son agent et ami Jean-Luc Masson. Ce Fonds dispose d’une riche collection de tableaux, de documents et d’objets qui constituent un patrimoine inestimable.
Ses missions sont multiples :
- préserver le patrimoine artistique en constituant un inventaire général des œuvres et en assurant leur archivage et leur étude ;
- favoriser le rayonnement de l’artiste par le biais d’évènements, manifestations et expositions ;
- soutenir les créateurs de tous pays s’inspirant de la ville de Paris et accueillir la jeune génération artistique japonaise par le versement de bourses, la remise de prix et des invitations en résidence d’artistes.
Le Fonds de dotation Kojiro AKAGI envisage la création d’un espace permanent pour faire découvrir au plus grand nombre l’artiste, son travail et son parcours. Cet espace sera doté d’une salle d’exposition, d’un centre de ressources documentaires ainsi que d’une résidence d’artistes pour accueillir les Japonais attirés par l’univers parisien.
Kojiro AKAGI
Né en 1934 au Japon, Kojiro Akagi arrive à Paris en 1963 et entre à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il commence à travailler d’après nature, posant son chevalet au gré de ses balades parisiennes. Très vite, il étonne les passants par le choix de ses sujets, la minutie de son travail et sa technique originale.
En arpentant avec obstination chaque quartier de la capitale et en représentant avec une grande précision la ville sous ses multiples facettes, Kojiro Akagi est devenu sans conteste le plus parisien des artistes japonais. Et en se penchant sur la mémoire de chacun de ces lieux, il est devenu un fin connaisseur de l’histoire de « sa » ville : Paris.
Parallèlement aux monuments, façades d’immeubles, rues et quartiers de la capitale, Kojiro Akagi diversifie ses créations en travaillant sur des nus, sur des objets glanés lors de ses balades ainsi que sur des portraits de personnalités et d’anonymes qu’il « croque » avec malice.
Kojiro Akagi n’a cessé jusqu’à son dernier souffle de peindre passionnément Paris. Il décède en 2021 à Okayama-shi au Japon et laisse à la postérité plusieurs centaines d’œuvres à travers le monde. Certaines ont déjà rejoint de prestigieuses collections comme celles du Musée Carnavalet à Paris ou du Royal Ueno Museum à Tokyo.