Haiku X Akagi – Discours d’ouverture de la Cérémonie de remise des prix du concours de haïku, inspirés de l’œuvre de Kojiro Akagi – 04/04/2024

Bonsoir à tous et à toutes. Je suis Jean-Luc Masson, Président du Fonds de Dotation Kojiro Akagi et Fondateur de la Galerie de Paris. C’est un honneur pour moi de vous accueillir aujourd’hui pour cette cérémonie de remise des prix du concours de haiku, inspirés de l’œuvre de Kojiro Akagi.

Avant toute chose, je voudrais vous raconter ma rencontre avec mon ami, l’artiste Kojiro Akagi.

Il y a une vingtaine d’années, nous avons créé avec mon épouse Anna Filimonova, ici présente, la Galerie de Paris. Au sein de cette galerie d’art, l’idée était de réunir des artistes du monde entier dont la ville de Paris est l’inspiration. Beaucoup d’artistes en effet, nous envie les peintres de renom, mais aujourd’hui, peu de peintres ont un travail régulier sur Paris.

C’est ainsi que nous avons rencontré Kojiro Akagi. Il est pour moi l’artiste qui consacrait le plus de temps à observer et à dessiner Paris ; c’était sa source principale d’inspiration.

Nous avons tissé une relation très forte, et l’âge avançant, M. Akagi a décidé de créer le Fonds de Dotation pour préserver ses œuvres majeures, afin de les valoriser et de les faire connaitre au plus grand nombre.

Kojiro Akagi est décédé le 15 février 2021, laissant de nombreux dessins, huiles sur toiles, mais aussi des manuscrits et photos. Le Fonds s’est donc mis naturellement en place depuis pour protéger ce patrimoine culturel et historique, et pour faire perdurer sa mémoire.

Kojiro Akagi, c’est la mémoire de Paris. Tous les après-midi, par tous les temps, il partait à 14h précise dessiner son Paris – Le Paris d’Akagi ! Notre ancien président, Jacques Chirac, l’a d’ailleurs qualifié du « plus parisien des peintres japonais », c’est dire !

A ce jour, plusieurs musées et institutions ont déjà dans leur collection des œuvres de Kojiro Akagi : le musée Carnavalet, le Musée Cernuschi, Le Musée du Vatican, La Maison de la Culture du Japon à Paris… et bien entendu l’Ambassade du Japon.

Ce premier concours de haiku sur le thème des œuvres de Kojiro Akagi a été un vrai succès, comptabilisant au total pas moins de 380 participations.

Je remercie tous les participants, dont j’ai lu chacun des haiku avec grande passion. Je suis sûr qu’il aurait été très fier de cet hommage que vous lui rendez tous aujourd’hui. C’est d’ailleurs l’une des mission philanthropique du Fonds de Dotation.

Je remercie également tout particulièrement :

Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur du Japon en France, Monsieur SHIMOKAWA Makita, pour sa venue ce soir, ainsi que sa fille et sa femme pour leur présence.

Monsieur Philippe Goujon, Maire du 15ème arrondissement de Paris,

Monsieur Naoki KANAYAMA, Directeur de la Maison du Japon à la Cité Internationale Universitaire de Paris,

Monsieur Savin YEATMAN-EIFFEL, Curateur de l’exposition « Eiffel – Toujours plus haut », arrière-arrière-petit-fils de l’architecte Gustave Eiffel,

Mesdames et Messieurs les élus,

Nos mécènes dont Plastil France et son président Christophe Legeais, sponsors et collectionneurs,

Monsieur Jean-Eloi Penicault, vice président du fonds de dotation Kojiro AKAGI, Liza Masson, administratrice du fonds de dotation Kojiro AKAGI,

Et bien entendu, Madame Léa Hypolitite HIPPOLYTE, responsable de cet évènement, et les bénévoles fidèle à M. AKAGI, j’ai nommé Emma, Cécile, Louison, Kira,…

 

Grâce à vous cet évènement est un franc succès et a pu faire rayonner l’œuvre de Kojiro Akagi de la meilleure des manières.

Vous pouvez admirer ici de nombreuses œuvres de Kojiro Akagi, que je vous invite à regarder de plus près, à découvrir et à redécouvrir à la fin de cette cérémonie.

A quelques jours des Jeux Olympiques, il aurait été, j’en suis sûr, le porteur de la flamme des jeux dans tout Paris, qu’il connaissait par cœur !

Ainsi, je déclare ouverte la première cérémonie de remise des prix du concours « Haiku X Akagi » !

Merci beaucoup pour votre attention.

Je passe maintenant la parole à son Excellence Monsieur L’Ambassadeur.

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