Dès son arrivée en France, en 1963, pour intégrer l’Ecole des Beaux-Arts, l’étudiant japonais est fasciné par cette ville qu’il sillonne inlassablement. Il pose son chevalet au grès de ballades et peint ses monuments emblématiques, ses façades d’immeubles ou ses ses quartiers anciens. Les créations d’Akagi se distinguent par une observation rigoureuse de l’architecture et de l’espace, renforcée par un procédé original. Pour ses dessins, il utilise l’encre de Chine pour définir les contours du dessin, puis le colorie à l’aquarelle afin de restituer les couleurs d’origine.
A partir de ses dessins naissent les peintures à l’huile en relief épais, aux lignes rouges ou blanches. Il crée également des lithographies et sérigraphies représentées dans le livre 100 vues de Paris. En représentant avec une grande précision la ville sous ses multiples facettes, et et en se penchant sur la mémoire de chacun de ses lieux, il est devenu un fin connaisseur de l’histoire de sa ville, Paris.
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À ce jour, ses œuvres sont présentes dans plus de 20 musées et institutions artistiques à travers le monde : au Musée du Vatican, au Japon au Musée Royal Ueno ou encore dans le Musée Préfectoral Culturel de Kyoto. Ses œuvres sont également dans les collections de l’Ambassade du Japon, et à l’Université d’Okayama… En France ses oeuvres sont présentes au Musée Carnavalet à Paris où sont conservées 130 œuvres, au Musée municipal de Toulon, et se trouvent également dans de nombreuses collections publiques en France (Bibliothèque du Trocadéro), au Japon, en Côte d’Ivoire…